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Cette année encore, le village de la Transat Jacques Vabre attire chaque jour des milliers de visiteurs. Au milieu de cette fourmilière, une centaine de bénévoles s’affairent pour accueillir, informer ou aiguiller les professionnels de la voile ou les promeneurs curieux. Portrait de Catherine Marcelin, bénévole amoureuse de la Transat.

Il est 11 h en ce mardi 24 octobre. Les quais longeant le bassin Paul-Vatine baignent sous le soleil automnal. Les badauds déambulent en admirant les voiliers à quai. Au détour d’un ponton, une bénévole souriante s’adresse aux promeneurs perdus ou à la recherche d’informations. Catherine Marcelin, havraise de 64 ans, se confie : « Je suis à la retraite, donc libérée des contraintes professionnelles. Ce qui me laisse du temps à consacrer aux autres ».
 
C’est la troisième fois consécutive que Catherine Marcelin participe comme bénévole à la Transat Jacques Vabre. Cet évènement nautique lui tient à cœur : « J’aime particulièrement la Transat. Je n’ai pas manqué une seule édition depuis 1993. Tous ces voiliers me font rêver. Je suis toujours émerveillée de voir ces gars monter sur des mâts, de voir leur technicité et leur sportivité. Mais en aucun cas je ne pratique la voile et j’en suis d’autant plus admirative ».
 
Cette ancienne infirmière de secteur psychiatrique, qui a passé une partie de sa carrière à s’occuper d’adolescents en difficulté, retrouve dans le bénévolat des valeurs qui lui tiennent à cœur : l’écoute, la bienveillance et l’ouverture aux autres. « Je prends énormément de plaisir à échanger avec des gens qui pour beaucoup viennent d’assez loin. Ça me rend encore un petit peu plus fière d’être Havraise », souligne la bénévole.
 
Catherine Marcelin fait partie d’une équipe à laquelle elle est fière d’appartenir. Le rôle de chacun y est parfaitement défini : accueil, orientation du public, distribution des accréditations, filtrage des pontons, etc. L’encadrement est assuré par les services de la Ville du Havre. « Grâce à Catherine Coisy et ses deux collègues chargés de la coordination générale des bénévoles, j’exerce sereinement les missions qui me sont confiées. »
 
Dans quelques jours, les voiliers auront quitté la cité Océane pour rejoindre la Martinique. Et c’est déjà avec une pointe de nostalgie que Catherine Marcelin imagine le bassin Paul-Vatine vide et ses quais désertés. « Deux ans entre chaque Transat, ça fait quand même longtemps à attendre », conclut-elle.